Fernand Vandérem, de son nom de naissance Fernand-Henri Vanderheym, est un auteur dramatique, romancier et critique littéraire français, né le 24 juin 1864 dans le 16e arrondissement de Paris et décédé le 11 mars 1939 à Paris, dans le 8e arrondissement. Son ascendance belge explique l’orthographe de son nom de famille. Il est le fils du joaillier Gustave Vanderheym et a une sœur nommée Gabrielle Vanderheym.

Sa carrière littéraire et artistique est variée et comporte plusieurs facettes. Il a travaillé comme auteur dramatique, romancier et critique littéraire, contribuant ainsi à différents domaines de la création littéraire et artistique de son époque.

Une correspondance datant de 1906, conservée à la Bibliothèque nationale de France, atteste d’une collaboration avec Antonio de La Gandara pour un ouvrage en préparation, indiquant ainsi son implication dans des projets artistiques multidisciplinaires.

Son œuvre a été évaluée par divers écrivains et critiques contemporains. Paul Léautaud a exprimé des critiques à l’égard de sa pièce « Cher maître », tandis que René Boylesve a donné des portraits peu flatteurs et des jugements littéraires sévères à son sujet.

En reconnaissance de son talent littéraire, Fernand Vandérem s’est vu décerner le prix Alfred-Née par l’Académie française en 1907, ce qui atteste de la reconnaissance de ses pairs pour son travail.

Fernand Vandérem s’est éteint le 11 mars 1939 à son domicile, situé au 19 rue de La Trémoille dans le 8e arrondissement de Paris. Il a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise, dans la 7e division, pérennisant ainsi sa mémoire et son héritage littéraire au sein de cet illustre lieu de sépulture où reposent de nombreux écrivains et personnalités célèbres.