Format : PDF – EPUB – KPF

 Résumé :

Dans Le Cri du sang, Fortuné du Boisgobey nous livre un roman criminel poignant, ancré dans les mystères familiaux et les violences cachées sous les apparences respectables. L’histoire s’ouvre sur une scène dramatique : un meurtre sanglant commis dans une propriété bourgeoise, où tout accuse un jeune homme apparemment sans mobile. Mais très vite, l’enquête s’oriente vers des pistes plus obscures, où le passé vient hanter le présent.

Le titre, Le Cri du sang, symbolise l’appel irrésistible des liens du sang et des secrets familiaux que l’on tente d’étouffer, en vain. L’intrigue s’articule autour d’un homme injustement soupçonné, dont l’identité et les origines sont plus complexes qu’il n’y paraît. Le commissaire chargé de l’affaire soupçonne que le crime n’est pas un simple fait divers mais l’aboutissement d’une longue chaîne de trahisons, de vengeances et de drames non résolus.

À travers une galerie de personnages troubles une veuve au passé équivoque, un médecin complice de dissimulations, un notaire cupide, et une jeune femme tourmentée Boisgobey déroule un feuilleton haletant où l’on découvre progressivement les véritables ressorts du crime : une affaire d’héritage maquillée, un enfant perdu, et un coupable inattendu lié par le sang à sa victime.

Le roman progresse en alternant révélations psychologiques et enquête méthodique, jusqu’à un dénouement tragique où le « cri du sang » finit par éclater au grand jour, mettant au jour les véritables responsabilités. La vérité jaillit alors dans toute sa cruauté, bousculant les certitudes et les liens entre les personnages.

Conclusion :

Le Cri du sang est une œuvre emblématique de Fortuné du Boisgobey, mêlant avec brio mystère, émotion et tension dramatique. Le romancier y explore les forces inconscientes qui lient les êtres par le sang, la famille, et le destin. À la croisée du roman policier et du drame psychologique, ce récit captive par son rythme soutenu, ses personnages denses, et sa manière de dépeindre les ravages des secrets enfouis. Le roman confirme la maîtrise de l’auteur dans l’art du suspense sentimental et moral, où la vérité finit toujours par triompher, même au prix du malheur.

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Biographie :

Fortuné du Boisgobey était le nom de plume de Charles Fortuné Méaulle, né le 29 mai 1821 à Rouen et décédé le 22 mars 1891 à Paris. Il était un écrivain prolifique français, principalement connu pour ses romans policiers et ses récits d’aventure.

Jeunesse et Débuts :

Fortuné du Boisgobey est né dans une famille bourgeoise. Après des études classiques à Rouen, il se lance dans une carrière militaire avant de se tourner vers l’écriture. Il a commencé sa carrière littéraire en tant que dramaturge, écrivant des pièces de théâtre, mais il s’est rapidement orienté vers le roman.

Carrière Littéraire :

Du Boisgobey est surtout reconnu pour ses œuvres dans le domaine du roman policier et du roman d’aventure. Il a écrit plus de cent romans, de nombreuses nouvelles et des feuilletons pour des journaux populaires de l’époque. Ses œuvres étaient souvent publiées sous forme de feuilletons dans des journaux, ce qui lui a valu une grande popularité auprès du grand public.

Il est considéré comme l’un des précurseurs du roman policier français et a écrit des histoires avec des intrigues complexes, des rebondissements inattendus et des personnages diversifiés. Parmi ses romans les plus connus, on peut citer « Le Forçat colonel » (1865), « La Vieillesse de Porthos » (1873), « Le Crime de l’Opéra » (1878) et « La Bande rouge » (1884).

Héritage :

Fortuné du Boisgobey a joué un rôle significatif dans l’évolution du roman policier en France au XIXe siècle. Bien que son œuvre ne soit pas aussi largement étudiée que celle d’autres écrivains du genre comme Émile Gaboriau ou Arthur Conan Doyle, il a contribué à poser les bases du genre du roman policier et a influencé de nombreux auteurs ultérieurs.

Il est décédé le 22 mars 1891 à Paris, laissant derrière lui un corpus littéraire important qui a contribué à façonner le paysage du roman policier en France et à divertir de nombreux lecteurs avides de mystères et d’aventures.

Serge