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 Résumé :

La Main froide est un roman policier et fantastique de Fortuné du Boisgobey, publié en 1889. L’ouvrage mêle mystère, enquête criminelle et une touche de surnaturel, caractéristiques du style unique de l’auteur.

L’histoire commence avec la découverte troublante d’un crime étrange : un homme est retrouvé assassiné, avec une empreinte de main glacée imprimée sur sa peau, d’où le titre du roman. Ce détail inhabituel sème le trouble et suscite des rumeurs, mêlant le rationnel et le fantastique. Les habitants évoquent des forces surnaturelles, mais l’enquêteur chargé de l’affaire, un détective méthodique et perspicace, s’attache à élucider le mystère avec des moyens rationnels.

Au fil de l’enquête, des secrets enfouis, des passions dévorantes et des complots se dévoilent. L’auteur peint un tableau réaliste de la société de son époque, explorant les tensions sociales, les luttes de pouvoir et les tragédies personnelles derrière l’apparence des faits. Boisgobey excelle à brouiller les pistes, maintenant le suspense jusqu’à la révélation finale.

La clé du mystère réside dans un mélange de jalousie, de vengeance et d’intérêt, mais aussi dans des procédés astucieux qui imitent l’apparence du surnaturel. L’empreinte de la « main froide » trouve finalement une explication logique, rendant hommage à la capacité de l’esprit humain à déjouer les apparences.

Conclusion

La Main froide est une œuvre qui illustre le talent de Fortuné du Boisgobey pour allier intrigue policière et atmosphère énigmatique. En explorant les frontières entre le fantastique et le rationnel, il capte l’attention du lecteur tout en offrant une réflexion sur la nature humaine, les passions et les conséquences des actes. Ce roman, à la fois divertissant et intelligent, s’inscrit dans la tradition du roman populaire du XIXe siècle, tout en montrant la richesse de l’imaginaire de son auteur.

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Biographie :

Fortuné du Boisgobey était le nom de plume de Charles Fortuné Méaulle, né le 29 mai 1821 à Rouen et décédé le 22 mars 1891 à Paris. Il était un écrivain prolifique français, principalement connu pour ses romans policiers et ses récits d’aventure.

Jeunesse et Débuts :

Fortuné du Boisgobey est né dans une famille bourgeoise. Après des études classiques à Rouen, il se lance dans une carrière militaire avant de se tourner vers l’écriture. Il a commencé sa carrière littéraire en tant que dramaturge, écrivant des pièces de théâtre, mais il s’est rapidement orienté vers le roman.

Carrière Littéraire :

Du Boisgobey est surtout reconnu pour ses œuvres dans le domaine du roman policier et du roman d’aventure. Il a écrit plus de cent romans, de nombreuses nouvelles et des feuilletons pour des journaux populaires de l’époque. Ses œuvres étaient souvent publiées sous forme de feuilletons dans des journaux, ce qui lui a valu une grande popularité auprès du grand public.

Il est considéré comme l’un des précurseurs du roman policier français et a écrit des histoires avec des intrigues complexes, des rebondissements inattendus et des personnages diversifiés. Parmi ses romans les plus connus, on peut citer « Le Forçat colonel » (1865), « La Vieillesse de Porthos » (1873), « Le Crime de l’Opéra » (1878) et « La Bande rouge » (1884).

Héritage :

Fortuné du Boisgobey a joué un rôle significatif dans l’évolution du roman policier en France au XIXe siècle. Bien que son œuvre ne soit pas aussi largement étudiée que celle d’autres écrivains du genre comme Émile Gaboriau ou Arthur Conan Doyle, il a contribué à poser les bases du genre du roman policier et a influencé de nombreux auteurs ultérieurs.

Il est décédé le 22 mars 1891 à Paris, laissant derrière lui un corpus littéraire important qui a contribué à façonner le paysage du roman policier en France et à divertir de nombreux lecteurs avides de mystères et d’aventures.

Serge