Format : PDF – EPUB – KPF

La Morte vivante, Roman, Wilkie Collins, lpllapetitelibrairie.fr

 Résumé : 

Le roman s’ouvre dans une petite ville côtière anglaise, où vit Clara Burnham, une jeune femme belle et sensible, fiancée à Frank Aldersley, un officier de marine. Leur amour semble sincère et partagé, mais un rival silencieux, Richard Wardour, ancien prétendant de Clara, continue de nourrir une obsession pour elle.

Lorsque Frank reçoit l’ordre de partir en mission dans l’Arctique à la recherche d’une expédition disparue, Richard découvre qu’il est le fiancé de Clara. Dévoré par la jalousie, Wardour s’engage dans la même expédition, déterminé à se venger en tuant Frank, sans qu’aucun des deux ne sache qu’ils seront bientôt confrontés dans un environnement hostile.

Pendant ce temps, Clara développe un pressentiment mystérieux : elle ressent confusément qu’un danger pèse sur Frank. Ce lien presque surnaturel entre les deux amants agit comme un fil conducteur de l’intrigue, qui alterne entre les scènes domestiques et les paysages glacés du Grand Nord.

Au cœur de l’Arctique, les hommes luttent pour leur survie. Contre toute attente, Wardour sauve Frank, alors même qu’il aurait pu le tuer. Dans un acte de sacrifice ultime, il choisit de se racheter, meurt de froid, mais laisse derrière lui une lettre révélant ses intentions et sa rédemption. Frank survit et revient en Angleterre.

 Conclusion :

La Morte vivante est un roman de contrastes puissants : amour et haine, vengeance et sacrifice, chaleur des sentiments et froid extrême des paysages. À travers ce récit, Wilkie Collins s’écarte du pur mystère criminel pour explorer la dimension morale et psychologique de la rédemption.

Richard Wardour, personnage central et tragique, incarne cette lutte intérieure entre passion destructrice et éveil de la conscience. Son geste final, héroïque et expiatoire, donne au roman une portée émotionnelle profonde. Frank et Clara, figures plus douces, représentent l’innocence et la constance, mais c’est Wardour qui porte le poids du drame.

Collins, influencé par son ami Charles Dickens (qui l’a aidé à créer et diffuser ce récit), propose une œuvre émouvante et introspective. La Morte vivante est une méditation sur le pouvoir du pardon, la force du destin et la possibilité de rédemption même chez les êtres tourmentés.

Ce roman bref mais intense démontre que les véritables luttes ne se jouent pas toujours dans l’action, mais dans les replis de l’âme humaine, face à ses propres démons.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie

Biographie :

Wilkie Collins, de son nom complet William Wilkie Collins, né le 8 janvier 1824 à Londres et décédé le 23 septembre 1889 à Londres, était un écrivain britannique, considéré comme l’un des précurseurs du roman policier et du roman à suspense.

Fils de William Collins, peintre paysagiste reconnu, et de Harriet Geddes, Wilkie Collins a grandi dans un milieu artistique et intellectuel. Après des études au pensionnat de Maida Hill et à l’école de la Reine à Hanover Square, il intègre l’université d’Oxford mais la quitte avant d’avoir obtenu son diplôme pour se consacrer à l’écriture et au théâtre.

En tant qu’écrivain, Collins a eu une influence majeure sur le genre du roman à suspense et du roman policier. Il a commencé sa carrière littéraire en écrivant des histoires courtes et des pièces de théâtre, mais c’est avec ses romans qu’il a connu le succès.

Son roman le plus célèbre et emblématique est sans doute « The Woman in White » (La Dame en Blanc) publié en 1860. Ce roman est considéré comme l’un des premiers romans à suspense de l’histoire de la littérature anglaise. Il a également écrit d’autres romans majeurs comme « No Name » (Sans nom) en 1862 et « The Moonstone » (La Pierre de lune) en 1868, souvent considéré comme le premier roman policier anglais.

Collins était un écrivain novateur pour son époque, introduisant des éléments tels que des narrateurs multiples, des rebondissements inattendus et des structures narratives complexes dans ses œuvres. Sa capacité à captiver les lecteurs avec des intrigues bien ficelées et des personnages bien développés a contribué à son succès et à sa renommée dans le monde littéraire.

En dehors de sa carrière littéraire, Wilkie Collins était un homme excentrique avec des habitudes de vie peu conventionnelles pour l’époque victorienne. Il a eu une liaison de longue date avec Caroline Graves, avec qui il a eu trois enfants. En raison de problèmes de santé, notamment une dépendance à la drogue, Collins a eu une vie personnelle tumultueuse.

Wilkie Collins a continué à écrire jusqu’à la fin de sa vie, bien que sa santé se soit détériorée. Il est décédé à Londres en 1889 à l’âge de 65 ans. Son héritage littéraire perdure, et ses romans sont toujours appréciés pour leur intrigue captivante, leur suspense et leur contribution à l’évolution du roman policier et du roman à suspense.

Serge

2 réponses à « La Morte vivante, Roman de Wilkie Collins »

  1. Avatar de Marguerite Champeaux-Rousselot
    Marguerite Champeaux-Rousselot

    Chère petite librairie, vos résumés m’apprennent bcp mais le style me semble-t-il, s’affadit. Puis-je les recevoir sans les illustrations devenues trop stéréotypées et artificielles à mon goût ? Pour le reste , vous faites de bons choix ! Marguerite Champeaux-Rousselot

    u

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    1. Chère Marguerite,

      Merci infiniment pour l’intérêt que vous portez à la Petite Librairie et pour vos mots bienveillants sur la qualité de nos choix et de nos résumés. Votre fidélité et vos retours sont précieux.

      Concernant votre demande, je comprends tout à fait votre ressenti sur les illustrations. Toutefois, pour des raisons d’homogénéité, de présentation et de visibilité, je ne pourrai malheureusement pas publier les articles sans ces images. J’espère sincèrement que cette contrainte ne vous empêchera pas de continuer à apprécier le contenu rédactionnel que nous nous efforçons de rendre aussi riche et accessible que possible.

      Avec tous mes remerciements renouvelés pour votre lecture attentive et votre regard affûté,

      La Petite Librairie

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