
Résumé :
« Stéphanette » est un roman écrit par René Bazin et publié en 1904. Cette histoire se déroule dans la campagne française et suit le destin de Stéphanette, une jeune fille douce et vertueuse, ainsi que les personnes qui gravitent autour d’elle.
L’histoire commence avec la présentation de Stéphanette, une jeune fille modeste élevée par sa mère dans un petit village de la campagne française. Stéphanette est décrite comme une jeune fille charmante, généreuse et dévouée envers sa famille et ses amis.
La vie de Stéphanette prend un tournant lorsqu’elle est remarquée par le comte de Chantezac, un aristocrate qui tombe amoureux d’elle. Malgré leur différence de statut social, le comte courtise Stéphanette et lui offre la possibilité d’échapper à la pauvreté de sa vie à la campagne.
Stéphanette, cependant, est profondément attachée à sa mère et à son village, et elle hésite à accepter les avances du comte. Elle est également consciente des implications sociales d’une telle relation et des jugements de la société.
Pendant ce temps, un autre prétendant se présente sous la forme de Pierre, un jeune homme du village qui est secrètement amoureux de Stéphanette depuis longtemps. Pierre représente la stabilité et la simplicité de la vie à la campagne, des valeurs auxquelles Stéphanette est profondément attachée.
Stéphanette se retrouve ainsi déchirée entre son désir de rester fidèle à ses racines et son attirance pour le mode de vie plus luxueux et confortable offert par le comte. Elle doit également faire face à la pression de sa mère et de la société qui attendent d’elle qu’elle fasse un choix.
Finalement, Stéphanette prend une décision qui surprendra beaucoup. Elle rejette les avances du comte et choisit de rester fidèle à ses valeurs et à sa communauté en épousant Pierre. Ce choix représente pour elle un retour aux sources et une affirmation de son identité et de ses convictions.
« Stéphanette » est un roman qui explore les thèmes de l’amour, du devoir et de l’identité. René Bazin dresse le portrait de personnages complexes et nuancés, tout en offrant une réflexion sur les tensions entre la tradition et le progrès, entre la vie à la campagne et la vie en ville. Ce roman reste un classique de la littérature française, célébré pour sa prose élégante et sa profondeur psychologique.
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Biographie
René Bazin, né le 26 décembre 1853 à Angers et décédé le 20 juillet 1932 à Paris, était un écrivain français prolifique connu pour ses romans, nouvelles et essais moralistes.
Jeunesse et Éducation :
- Origines : René Bazin naît dans une famille aisée à Angers. Son père, Jules Bazin, est avocat et sa mère, Pauline Morice, est la fille d’un maître de forges.
- Éducation : Il fait ses études au lycée d’Angers, puis à la faculté de droit de Paris, où il obtient une licence. Cependant, sa passion pour la littérature l’oriente rapidement vers une carrière d’écrivain.
Carrière Littéraire :
- Débuts : Bazin publie ses premiers écrits dans des journaux et revues littéraires, se faisant progressivement un nom dans le monde littéraire parisien.
- Romans et Œuvres Majeures : Il écrit de nombreux romans, dont certains deviennent célèbres comme « La Terre qui meurt » (1899), qui dépeint la vie rurale en Anjou, et « Les Oberlé » (1901), un roman familial se déroulant en Alsace durant la guerre franco-allemande de 1870.
- Style Littéraire : Bazin est connu pour son style réaliste et moraliste. Ses œuvres mettent souvent en avant des valeurs traditionnelles, la foi catholique et des thèmes de famille.
Engagement et Reconnaissance :
- Engagement Académique : Il est élu membre de l’Académie française en 1903.
- Prix et Récompenses : En 1905, Bazin reçoit le prix Montyon de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.
Engagement Politique :
- Nationalisme : Durant la Première Guerre mondiale, il soutient activement l’effort de guerre français et prône un nationalisme fervent dans ses écrits.
Vie Personnelle :
- Famille : Il se marie avec Marie-Marthe Lebret en 1885, avec qui il a six enfants.
Décès et Héritage :
- Décès : René Bazin décède à Paris en 1932.
- Héritage Littéraire : Son œuvre a laissé une empreinte durable dans la littérature française du début du XXe siècle. Bien que ses idées conservatrices puissent aujourd’hui sembler dépassées, son engagement en faveur de la moralité, de la famille et de la foi catholique a marqué son époque et reste un élément significatif de son héritage littéraire.
Serge

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