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La prisonnière, Roman, Magali, lpllapetitelibrairie.fr

Résumé :

La Prisonnière est un roman de Magali qui plonge le lecteur dans un drame psychologique intense, centré sur une femme en quête de liberté face à un destin oppressant. L’héroïne, dont le nom varie selon les éditions, est une jeune femme vivant dans un environnement clos, marqué par des contraintes sociales et familiales étouffantes.

Dès les premières pages, le lecteur découvre une atmosphère pesante où la protagoniste, bien qu’apparemment libre de ses mouvements, se sent enfermée dans une existence qui ne lui appartient pas. Elle vit sous la coupe d’une autorité implacable – un père autoritaire, un mari jaloux, ou une société qui bride ses ambitions et ses aspirations. Son emprisonnement peut être physique, lorsqu’elle est retenue contre son gré, ou psychologique, lorsqu’elle est enfermée dans des conventions dont elle ne peut s’échapper.

Le récit suit le cheminement de cette femme qui lutte contre son sort. Entre résignation et rébellion, elle tente de s’affranchir de cette emprise qui l’étouffe. Des rencontres, des événements inattendus et des prises de conscience marquent son parcours, la poussant à remettre en question ses choix et à envisager une autre vie. Mais l’émancipation est un chemin semé d’embûches, et chaque tentative de fuite ou de révolte entraîne de nouvelles souffrances.

Le roman explore avec finesse les thèmes de l’oppression, du désir de liberté et de la condition féminine. L’héroïne devra faire preuve de courage et de détermination pour briser ses chaînes, mais son combat est loin d’être gagné. Trouvera-t-elle une issue à son emprisonnement, ou est-elle condamnée à subir son sort ?

Conclusion

Avec La Prisonnière, Magali livre un roman poignant sur l’aspiration à la liberté et les obstacles qui se dressent sur le chemin de ceux qui veulent s’affranchir. À travers le destin de son héroïne, elle dresse un portrait puissant de la lutte contre l’oppression, tout en questionnant les limites entre ce qui est imposé et ce que l’on s’impose soi-même. Le récit, intense et émouvant, laisse une empreinte forte et invite à une réflexion sur les entraves visibles et invisibles qui jalonnent l’existence.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie

Biographie

Magali est un des pseudonymes de Jeanne Philbert romancière française, née à Limoux le 6 mars 1898 et morte le 5 février 1986 à Narbonne. Elle écrit principalement des romans sentimentaux.

Magali naît à Limoux le 6 mars 1898. Après la mort de sa mère, son père, négociant en vins, la confie à des tantes qui tiennent un commerce de confection. Élève au lycée de Carcassonne, elle écrit une lettre au poète Frédéric Mistral dans laquelle elle lui avoue son admiration. Celui-ci lui répond et une longue correspondance s’installe jusqu’à sa mort en 1914. Dans ses lettres, Frédéric Mistral la surnomme « Magali ».

En 1915, sans terminer ses études, elle s’installe en Algérie où elle devient institutrice. Quelques années plus tard, elle revient en France pour s’occuper d’une ferme qui appartenait à son père. Elle y vit avec sa fille, née hors mariage des suites d’une liaison avec un aviateur. En 1927, après avoir fourbi sa plume en étant l’auteur caché de plusieurs romans, elle rencontre le succès avec Le Jardin enchanté, un livre pour jeunes femmes qu’elle signe Magali et qui lui vaut d’être couronnée par le 1er prix Max du Veuzit. Très vite, elle dispute à Delly la prédilection d’un vaste public féminin pour ses aventures à l’eau de rose. En 1929, elle entre dans la collection blanche des Éditions Jules Tallandier. Dès l’année suivante elle multiplie les parutions sous différents pseudonymes, au point de devoir recourir, à son tour, à l’aide de plusieurs prête-plumes : une centaine de titres est en effet publiée en dix ans. Mais en 1940, la liste Otto ayant recensé L’Enveloppe aux cachets bleus parmi les livres censurés en France occupée, elle se réfugie à Toulouse. Là, par la suite, elle se met au service des Éditions Chantal. En utilisant la publication de romans d’amour comme couverture, elle imprime toutes sortes de documents pour la Résistance.

Après guerre, le succès de « La Femme aux 100 romans » – comme on la surnomme désormais – se renouvelle au Canada, et particulièrement au Québec, où elle se rend régulièrement. En 1947, elle épouse Joseph Corradot, un ancien combattant, écrivain et musicien, et le couple déménage à Rueil-la-Gadelière, en Eure-et-Loir. Leur maison, située dans le hameau de La Tourillière, est immédiatement voisine de celle du grand peintre fauve Maurice de Vlaminck, avec lequel Magali se lie d’amitié et auprès duquel elle est d’ailleurs enterrée dans le cimetière communal. En 1954, elle reçoit la médaille de la Résistance et la croix de chevalier de la Légion d’honneur. De 1976 à 1984, elle reste vice-présidente de la Société des gens de lettres, et, en 1985, elle reçoit le prix Paul-Féval pour l’ensemble de son œuvre.

Serge

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