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Les Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires d’Arnould Galopin est un roman captivant qui explore la vie d’un ancien cambrioleur, Eugène, qui raconte ses souvenirs de criminel avec esprit et nostalgie. Ce récit est présenté sous forme de mémoires où Eugène dévoile les astuces de son métier, ses aventures, ses peurs, ainsi que les rebondissements qui ont jalonné sa carrière de cambrioleur, avant qu’il ne prenne sa « retraite ». Galopin propose une intrigue picaresque, pleine de suspense, d’humour et de personnages hauts en couleur, tout en jetant un éclairage sur la vie du « milieu » parisien.

 Résumé :

L’histoire s’ouvre sur Eugène, un homme d’âge mûr, qui a raccroché sa « carrière » de cambrioleur depuis quelques années et aspire maintenant à une vie paisible. Toutefois, il se plaît à remonter le fil de ses souvenirs en retraçant son parcours, depuis ses débuts modestes jusqu’aux coups audacieux qui ont fait sa réputation. Eugène raconte ses premières « leçons » de cambriolage, où il apprend les techniques de crochetage et l’art du déguisement sous l’aile de criminels chevronnés, mais également ses erreurs de jeunesse, ses mésaventures et ses incarcérations.

Lui-même narrateur, Eugène explique comment il a évolué dans le milieu du crime avec un code d’honneur personnel : il ne s’attaque qu’aux riches et tente d’éviter la violence, ce qui le place en marge des criminels violents. Au fil de ses aventures, Eugène traverse Paris, déjoue les pièges des forces de l’ordre, et se lie à d’autres personnages du « milieu » criminel, avec des complicités parfois périlleuses. Galopin utilise ces récits pour décrire de manière romanesque les quartiers sombres de Paris, les quartiers de riches où Eugène s’introduit habilement, et les parades parfois ridicules de la police de l’époque.

L’intrigue prend un tournant plus grave lorsque Eugène se retrouve mêlé à une affaire qui le dépasse. L’un de ses complices commet un acte violent lors d’un cambriolage, ce qui l’oblige à fuir et à revoir ses choix. Ce drame le pousse à envisager de quitter le monde du crime. Après de longs périples, une course contre la montre avec la police et des retournements de situation, Eugène parvient à se libérer de cette affaire, mais il en ressort profondément marqué. Il décide de quitter définitivement la criminalité et de mener une vie honnête, marquant ainsi la fin de sa carrière de cambrioleur.

 Thèmes principaux

Les Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires explorent le thème de la rédemption d’un homme qui réalise peu à peu les dangers et les limites de sa vie de crime. Galopin dresse un portrait empathique d’Eugène, qui tout en étant un cambrioleur, possède des valeurs et un code moral qui le distinguent des criminels sans scrupules. Le roman aborde également la thématique de l’amitié et de la loyauté dans le monde du crime, où Eugène est souvent confronté à des choix qui mettent à l’épreuve ses propres principes.

Le cadre parisien du roman ajoute une touche de réalisme et d’authenticité à l’histoire, en situant Eugène dans un univers où il doit constamment se jouer de la société et des autorités. L’humour, bien présent, est également un moyen pour Eugène de se détacher de ses propres actes, conférant au récit une légèreté malgré ses aspects sombres.

 Conclusion

Les Mémoires d’un cambrioleur retiré des affaires est un roman à la fois divertissant et riche en suspense, où Arnould Galopin peint un personnage de cambrioleur sympathique et astucieux. En relatant ses mémoires, Eugène se montre plein de malice et de sagesse, ce qui rend le récit attachant et captivant. À travers les aventures d’Eugène, le lecteur découvre une vision fascinante du Paris de l’époque, entre l’ombre et la lumière, tout en étant témoin du parcours de rédemption d’un homme qui aspire à changer de vie.

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Biographie :

Arnould Galopin était un écrivain français né le 1er décembre 1865 à Paris et décédé le 22 novembre 1934 à Saint-Cannat. Il était un auteur prolifique, principalement connu pour ses romans d’aventure et ses récits populaires, souvent écrits sous forme de feuilletons.

Galopin a débuté sa carrière littéraire dans les années 1890 et a connu un grand succès avec ses écrits. Il a travaillé sur divers genres littéraires, notamment le roman d’aventure, le roman policier, la science-fiction, ainsi que des récits fantastiques et de mystère.

Son œuvre la plus célèbre est « Les Exploits fantastiques du Capitaine Alligier », une série de romans d’aventure racontant les exploits d’un héros intrépide à travers des aventures exotiques et fantastiques. Cette série a rencontré un grand succès auprès du public et a contribué à établir la renommée de Galopin en tant qu’écrivain populaire.

Il a également publié des romans policiers, tels que « La Reine des menaces », et des récits de science-fiction, tels que « La Fin d’Illa ». Sa plume prolifique lui a valu une certaine notoriété au sein du lectorat français.

Arnould Galopin a écrit sous divers pseudonymes pour différents genres littéraires et a également collaboré avec d’autres écrivains contemporains. Il a été reconnu pour son style narratif fluide, son imagination débordante et sa capacité à divertir ses lecteurs avec des intrigues captivantes.

Sa contribution à la littérature populaire française a été significative, notamment dans le domaine du roman d’aventure et du roman populaire. Bien que son travail ne soit pas aussi largement étudié que celui d’autres écrivains contemporains, il a laissé une empreinte dans le paysage littéraire de son époque. Arnould Galopin est décédé à Saint-Cannat en 1934, laissant derrière lui un héritage littéraire dans le domaine du divertissement populaire en France.

Serge