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« Dosia » est un roman d’Henry Gréville qui explore les thèmes de l’amour, du devoir, et des dilemmes moraux au sein de la société russe du XIXe siècle. Le récit se concentre sur la vie de Dosia, une jeune femme douce et naïve, dont l’innocence et la pureté sont mises à l’épreuve par les événements et les choix difficiles qu’elle doit affronter.

Résumé :

Dosia Morane est une jeune orpheline élevée par sa tante, Mme Eversley, dans une petite ville de province en Russie. Ayant grandi dans un environnement protégé, Dosia est une jeune femme pleine de bonté, de simplicité, et d’une grande sensibilité. Sa beauté délicate et son caractère angélique attirent rapidement l’attention de ceux qui l’entourent.

L’histoire prend un tournant significatif lorsque Dosia rencontre Michel Karzoff, un riche propriétaire terrien de la région. Michel, bien que plus âgé et un peu désabusé par la vie, est immédiatement charmé par la candeur et la douceur de Dosia. Il décide de l’épouser, pensant qu’elle apportera une lumière nouvelle dans son existence.

Cependant, le mariage avec Michel n’est pas un conte de fées. Dosia, malgré son amour naissant pour son mari, se sent rapidement étouffée par les exigences de la vie conjugale et les attentes de son époux. La différence d’âge, d’expérience, et de vision de la vie entre eux crée une distance émotionnelle qui ne fait que grandir avec le temps.

En parallèle, Dosia est confrontée à Léonide, une ancienne amante de Michel, qui ne cesse de troubler leur mariage par sa présence et ses intrigues. Léonide, belle et manipulatrice, voit en Dosia une rivale qu’elle souhaite éliminer, et elle ne recule devant rien pour semer la discorde entre les deux époux.

Dosia, en proie à des sentiments contradictoires, se retrouve tiraillée entre son devoir de femme mariée et ses aspirations personnelles à une vie pleine d’amour sincère et de liberté. Elle doit faire face à des choix déchirants, notamment lorsqu’un jeune homme, André, entre dans sa vie, réveillant en elle des sentiments qu’elle n’avait jamais ressentis pour Michel.

Le roman suit l’évolution de Dosia alors qu’elle tente de naviguer dans les eaux troubles de l’amour, du devoir, et de l’honneur. Au fil du récit, Dosia gagne en maturité, réalisant que la vie n’est pas aussi simple qu’elle l’avait imaginé et que le bonheur demande souvent des sacrifices. Sa quête pour trouver un équilibre entre ses responsabilités et ses désirs personnels la pousse à faire des choix difficiles qui auront des répercussions sur sa vie et celle de ceux qui l’entourent.

« Dosia » est une réflexion sur la condition féminine dans la société de l’époque, sur les attentes sociales imposées aux femmes, et sur la manière dont elles cherchent à se frayer un chemin dans un monde dominé par des conventions rigides. Henry Gréville dépeint avec finesse les émotions et les luttes internes de son héroïne, offrant un portrait touchant et réaliste d’une femme en quête de son identité et de son bonheur.

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Biographie :

Henry Gréville était le pseudonyme utilisé par Alice Durand, une romancière française du XIXe siècle. Née le 12 octobre 1842 à Paris et décédée le 27 mars 1902 à Nice, elle a écrit une grande variété de romans populaires et fut l’une des romancières les plus lues de son époque.

Jeunesse et Débuts :

Alice Durand, connue sous le pseudonyme Henry Gréville, a grandi à Paris. Elle a reçu une éducation privée et a montré très tôt un intérêt pour l’écriture. Sa carrière littéraire a commencé avec des contributions à des journaux et des périodiques où elle publiait des histoires courtes et des romans en feuilleton.

Carrière Littéraire :

Ses premiers romans ont rencontré un certain succès, mais c’est avec « Dosia » (1868) qu’elle a atteint une renommée internationale. Ce roman, situé en Russie, a été acclamé pour sa description réaliste de la vie russe et de la société de l’époque.

Henry Gréville a écrit plus de cinquante romans tout au long de sa carrière. Beaucoup de ses œuvres se déroulaient dans des environnements exotiques ou à l’étranger, explorant des thèmes tels que l’amour, l’aventure et les différences culturelles.

Son œuvre la plus célèbre, « Les Exilés », a également été bien accueillie par le public et la critique. Elle a également écrit sous le pseudonyme d’Élisabeth Celnart et a produit quelques pièces de théâtre.

Fin de Vie :

Durant les dernières années de sa vie, la santé d’Henry Gréville déclina. Elle est décédée le 27 mars 1902 à Nice, laissant derrière elle un héritage littéraire marqué par sa popularité auprès des lecteurs et le succès commercial de ses romans. Bien que son œuvre soit moins étudiée de nos jours, elle demeure une figure notable de la littérature populaire du XIXe siècle.

Serge