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Grand-mère avait des défauts? Louis Morin, lpllapetitelibrairie.fr

Résumé :

« Grand-mère avait des défauts !… » est un ouvrage de Louis Morin, publié en 1896. Connu pour son esprit satirique et son talent de caricaturiste, Morin nous offre ici un récit qui mélange humour et tendresse, en dressant le portrait d’une grand-mère peu conventionnelle. À travers une série d’anecdotes et de souvenirs, il explore les imperfections humaines avec une affection sincère et un regard critique sur les normes sociales de l’époque.

 Introduction

Le récit est centré sur la figure de la grand-mère, une femme dont les défauts sont autant de charmes. Morin utilise cette figure pour commenter les conventions sociales et les attentes culturelles vis-à-vis des femmes âgées, tout en rendant hommage à la personnalité unique et indomptable de sa grand-mère. Le ton du livre oscille entre l’humour, la critique sociale, et une certaine mélancolie nostalgique.

 Les Personnages Principaux

– La Grand-mère :

Personnage central du récit, elle est décrite comme une femme aux multiples défauts mais profondément aimante et dotée d’une personnalité marquante.

– Le Narrateur :

Petit-fils de la grand-mère, il offre une perspective intime et affectueuse tout en révélant les travers de sa grand-mère.

– Les Membres de la Famille :

Divers membres de la famille apparaissent tout au long du récit, chacun apportant leur propre vision de la grand-mère.

 Développement de l’Intrigue

Le livre est structuré en chapitres, chacun d’eux décrivant une anecdote ou un aspect particulier de la vie et de la personnalité de la grand-mère. Ces chapitres, bien que reliés par le personnage central, peuvent être lus de manière indépendante, chaque histoire ajoutant une couche à la compréhension globale de la grand-mère.

 1. Le Caractère Tempétueux

Le récit s’ouvre sur une description vivante du caractère tempétueux de la grand-mère. Elle est présentée comme une femme qui n’a jamais peur de dire ce qu’elle pense, même si cela peut parfois choquer son entourage. Sa franchise est à la fois une source de problèmes et une marque de sa force de caractère.

– Thèmes :

Franchise, courage, indomptabilité.

– Anecdote clé :

Une confrontation avec un voisin qui montre sa capacité à défendre ses opinions.

 2. Les Petits Vices

Le narrateur explore les petits vices de sa grand-mère, comme son penchant pour les sucreries et son goût pour le jeu. Ces défauts, loin de la rendre antipathique, la rendent plus humaine et attachante.

– Thèmes :

Humanité, imperfections charmantes, indulgence.

– Anecdote clé :

Une scène où elle triche aux cartes avec ses petits-enfants pour leur enseigner une leçon de vie.

 3. Les Règles de Conduite

Malgré ses défauts, la grand-mère a un code moral strict et des principes auxquels elle tient fermement. Ce chapitre montre comment elle inculque ces valeurs à ses petits-enfants, parfois de manière sévère mais toujours avec amour.

– Thèmes :

Éducation, morale, autorité.

– Anecdote clé :

Une punition infligée à l’un des petits-enfants pour avoir menti, soulignant son attachement à la vérité.

 4. La Tendresse Cachée

Derrière son apparente dureté, la grand-mère cache une tendresse immense pour sa famille. Ce chapitre révèle ses gestes d’affection, souvent discrets mais significatifs.

– Thèmes :

Amour familial, tendresse, générosité.

– Anecdote clé :

La grand-mère confectionnant des vêtements pour ses petits-enfants en secret.

 Les Thèmes Principaux

– Humanité et Imperfections :

Le livre célèbre les imperfections humaines, montrant comment elles peuvent être source de charme et de force.

– Famille et Héritage :

À travers les souvenirs du narrateur, on voit l’importance des liens familiaux et de l’héritage émotionnel et moral laissé par la grand-mère.

– Critique Sociale :

Morin utilise la figure de la grand-mère pour critiquer les normes sociales de l’époque, notamment en ce qui concerne les attentes vis-à-vis des femmes âgées.

 Conclusion

« Grand-mère avait des défauts !… » de Louis Morin est un hommage affectueux à une figure maternelle qui, malgré ses défauts, incarne la sagesse et l’amour familial. À travers des anecdotes touchantes et souvent drôles, Morin peint un portrait nuancé de sa grand-mère, offrant au lecteur une réflexion sur les valeurs familiales et les imperfections qui rendent les êtres humains uniques et précieux. Le livre est une célébration des petites faiblesses humaines et de la richesse des relations intergénérationnelles.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie


Louis de Gonzague Anne Optat Morin, né le 5 août 1855 à Paris et mort le 2 juin 1938 à Migennes, est un caricaturiste, illustrateur et peintre français. Il signe également « Loys » ou « Loÿs ».

Biographie

Né rue de Tournon, Louis Morin est le fils de Joseph Morin, propriétaire, et de Marie Gervaise Olympe Muray, qui le souhaitaient notaire.

Sa première contribution illustrée remonte à 1880, pour La Caricature.

En 1892, il organise en soirée au musée Grévin des spectacles d’ombres sur des thèmes variés, accompagnés par une musique de Gaston Paulin. Au Chat Noir il réalise pour le théâtre d’ombres, les dessins du Carnaval de Venise de Maurice Vaucaire.

De janvier 1900 à janvier 1901, il coordonne et illustre la Revue des quat’ saisons pour l’éditeur Paul Ollendorff, produisant plus de 400 illustrations. À partir de novembre 1900, il contribue aux publications de l’éditeur et relieur Charles Meunier.

Il reçoit la médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900 à Paris.

Il est le fondateur de la Société des dessinateurs humoristes en 1904 et réalise, en plus de son travail d’illustrateur, la peinture murale de la coupole du magasin du Printemps — détruite dans un incendie — des figures pour le spectacle du théâtre d’ombres du cabaret Le Chat noir et participe à L’Assiette au beurre et au Le Figaro illustré, entre autres.

Son ami le caricaturiste ukrainien David Ossipovitch Widhopff lui a écrit des articles élogieux ; son trait est apprécié aussi par Gustave Kahn.

Il a vécu quelques années à Varennes-Jarcy, où il est recensé en 1906 et 1911. Il illustre ses livres : Le Cabaret du Puits-sans-vin, Les Amours de Gilles, L’Enfant Prodigue.

Il est également peintre de scènes de Montmartre, Venise, dans le style des mascarades de Willette, et réalise des peintures décoratives pour la villa de Jean Coquelin à Rueil-Malmaison. Il avait son atelier parisien rue Lepic.

Parrainé par Jules Chéret, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 27 mai 1914.

Serge

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