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Un mort tout neuf, roman, Eugène Dabit, lpllapetitelibrairie.fr

Résumé :

« Un mort tout neuf » est un roman d’Eugène Dabit, publié en 1930. L’auteur, fils du peintre Honoré Daumier, est également connu pour son engagement social et son observation minutieuse de la vie populaire. Voici un résumé complet et détaillé de l’histoire :

Le roman se déroule dans le Paris populaire des années 1920. L’histoire commence avec la découverte d’un homme mort dans la rue par Marcel, un jeune homme de dix-sept ans. Intrigué et touché par la misère qui entoure cette mort, Marcel décide de mener une enquête informelle pour découvrir qui était cet homme et ce qui l’a conduit à une fin si tragique.

Le protagoniste explore les quartiers populaires de Paris, notamment Belleville et Ménilmontant, où il rencontre une galerie de personnages variés et vivants. À travers les rencontres avec des prostituées, des ouvriers, des clochards, et d’autres figures marginales, Marcel découvre la dure réalité de la vie quotidienne des classes défavorisées.

Au fur et à mesure que Marcel progresse dans son enquête, le lecteur découvre les détails de la vie de l’homme mort, appelé simplement « le mort » dans le récit. Il s’agissait d’un ancien ouvrier, victime des circonstances économiques difficiles de l’époque. Sa vie a été marquée par la pauvreté, la maladie et l’abandon.

L’intrigue se concentre sur la condition sociale et la misère humaine dans le Paris populaire de l’entre-deux-guerres. Dabit décrit de manière réaliste les quartiers déshérités, les logements insalubres, et les vies marginales. Le roman offre un regard sans concession sur la lutte quotidienne pour la survie et met en lumière les inégalités sociales de l’époque.

« Un mort tout neuf » est salué pour sa représentation réaliste et poignante de la classe ouvrière et des laissés pour compte de la société. Le roman capture l’atmosphère de l’époque et offre une critique sociale subtile, tout en présentant des portraits de personnages complexes et attachants. Eugène Dabit explore les thèmes de la solidarité, de l’empathie et de la résilience dans un contexte de difficultés économiques et de précarité sociale.

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Biographie :

Eugène Dabit, né le 21 septembre 1898 à Montmartre, Paris, et décédé le 12 août 1936 à l’âge de 37 ans, était un écrivain français. Il est principalement connu pour son roman semi-autobiographique « L’Hôtel du Nord » publié en 1929, qui dépeint la vie des classes populaires parisiennes.

Jeunesse et Éducation :

Fils de l’artiste-peintre Karl Dabit, Eugène grandit dans un milieu artistique à Montmartre. Après des études dans une école communale, il commence à travailler à l’âge de quatorze ans. Par la suite, il exerce différents métiers, notamment commis, manœuvre et ouvrier en usine. Cette expérience lui offre une vision réaliste et authentique du monde ouvrier et des milieux populaires, une source d’inspiration pour son œuvre littéraire à venir.

Carrière Littéraire :

C’est dans les années 1920 que Dabit commence à écrire sérieusement. Son travail littéraire est marqué par une volonté de saisir la vie quotidienne et les réalités sociales des habitants modestes de Paris. Il publie son roman le plus célèbre, « L’Hôtel du Nord », en 1929. Ce livre, influencé par son propre vécu, peint un portrait réaliste et poignant de la vie des petits employés, des ouvriers et des marginaux dans un hôtel populaire situé le long du canal Saint-Martin à Paris.

Le succès critique et public de « L’Hôtel du Nord » a été immédiat. L’œuvre de Dabit est saluée pour sa sincérité, son réalisme et sa capacité à rendre compte des conditions de vie difficiles des classes populaires parisiennes.

Mort et Héritage :

Malheureusement, Eugène Dabit décède prématurément

l’âge de 37 ans, emporté par une pneumonie en 1936. Sa mort prématurée a interrompu une carrière littéraire prometteuse, mais il a laissé derrière lui un héritage littéraire important, particulièrement apprécié pour sa représentation réaliste de la vie quotidienne et des conditions de travail difficiles des classes laborieuses à Paris.

« L’Hôtel du Nord » reste son œuvre la plus célèbre, traduite dans de nombreuses langues et adaptée au cinéma en 1938 par Marcel Carné, contribuant ainsi à perpétuer l’héritage littéraire d’Eugène Dabit. Son engagement à dépeindre les réalités sociales des milieux populaires continue d’être reconnu et étudié par les lecteurs et les chercheurs s’intéressant à la littérature réaliste du XXe siècle en France.

Serge

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