Le crime de l'omnibus, roman, Fortuné du Boisgobey, lpllapetitelibrairie.fr

« Le Crime de l’Omnibus » est un roman écrit par Fortuné du Boisgobey, un écrivain français du XIXe siècle connu pour ses œuvres dans le genre du roman policier. Voici un résumé complet et détaillé de cette œuvre :

Résumé :

L’histoire commence dans le Paris du XIXe siècle, à une époque où les transports en commun, tels que les omnibus, sont des moyens populaires de déplacement. Un soir, dans l’omnibus numéro 61, un homme est retrouvé assassiné. Cet homme, mystérieusement identifié comme le comte de Ravot, est découvert avec une plaie mortelle à la poitrine.

L’enquête est confiée à un inspecteur de police déterminé, Monsieur Lecoq, qui se lance dans une série de recherches pour résoudre le crime. Au fur et à mesure de l’enquête, plusieurs personnages intrigants sont introduits, chacun ayant des motifs possibles pour le meurtre.

Monsieur Lecoq découvre que le comte de Ravot menait une vie secrète et entretenait des relations compliquées avec plusieurs femmes. L’intrigue se développe avec des rebondissements inattendus, des fausses pistes et des mystères qui éclairent peu à peu la vérité derrière le crime de l’omnibus.

Le récit mélange habilement l’intrigue policière avec des éléments de mélodrame, explorant les thèmes de la passion, de la trahison et de la vengeance. Le lecteur est également témoin des talents déductifs de Monsieur Lecoq, qui préfigurent les détectives ultérieurs de la fiction policière.

La résolution du mystère révèle des twists surprenants et conclut l’histoire avec une révélation dramatique sur l’identité du meurtrier. Le roman se termine avec le triomphe de la justice, mais laisse une réflexion sur les conséquences morales et émotionnelles des actions des personnages.

Thèmes principaux :

1. La complexité humaine : Les personnages sont dépeints avec des motivations complexes, explorant la dualité de la nature humaine et les choix moraux difficiles.

2. L’intrigue policière : Le roman s’inscrit dans le genre du roman policier, avec une enquête minutieuse et des rebondissements qui maintiennent le lecteur en haleine.

3. La vengeance et la trahison : Les thèmes de la vengeance et de la trahison sont au cœur de l’intrigue, ajoutant des couches de tension et de drame.

« Le Crime de l’Omnibus » de Fortuné du Boisgobey est un exemple précoce du genre policier en littérature française et a contribué à établir la popularité des romans de détective à cette époque.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie

Fortuné Hippolyte Auguste Abraham-Dubois, dit Fortuné du Boisgobey, né à Granville le 11 septembre 1821 et mort le 26 février 1891 à Paris, est un auteur français de romans judiciaires et policiers (Le Pouce crochu, Le Crime de l’omnibus, Le Collier d’acier, etc.), mais aussi de romans historiques (Le Demi-Monde sous la Terreur, Les Collets noirs, etc.), ainsi que de quelques récits de voyage (Du Rhin au Nil).

Biographie

Issu d’une famille aisée, son père est maire de Granville de 1830 à 1834 et député de la Manche pendant 18 ans, Fortuné du Boisgobey fait ses études au Collège d’Avranches puis au lycée Saint-Louis et enfin à l’École de droit. Durant la Monarchie de Juillet dont sa famille est partisane, il sert de 1844 à 1848, dans la section des soldes de l’armée d’Algérie avant de poursuivre ses voyages en Orient.

Il ne devient feuilletoniste que sur le tard, après avoir abandonné l’Administration des Finances. Ayant fait son entrée en littérature en 1843, avec la publication dans le Journal d’Avranches, sous le nom de plume de « Fortuné Abraham-Dubois », d’une série intitulée Lettres de Sicile, où il raconte un voyage effectué l’année précédente, il renoue avec les lettres, à la suite d’un revers de fortune, en 1868, sous le nom de plume de « Fortuné du Boisgobey », avec une histoire intitulée Deux comédiens dans Le Petit Journal, qui est éditée en livre sous le titre l’Auberge de la Noble-Rose en 1880. L’histoire a du succès auprès du public, et Paul Dalloz, du Petit Moniteur, signe avec l’auteur un contrat à 12 000 francs, un an pour sept ans.

Le succès d’Une affaire mystérieuse et du Forçat colonel, tous deux publiés en 1869, fait de cet écrivain prolifique, qui comptera plus de soixante œuvres à son nom, l’un des feuilletonistes les plus populaires. En 1877, le Figaro l’engage pour une série de romans, qui augmentent le tirage du journal. Bien que parfois un peu moins convaincants que ceux d’Émile Gaboriau, avec lequel son nom est généralement associé, ses romans policiers ont néanmoins connu une grande diffusion et l’ensemble de ses romans a fait l’objet d’une traduction.

Du Boisgobey préside la Société des gens de lettres en 1885 et 1886. Son nom de plume n’est en réalité que l’ancien nom de sa famille (Abraham du Boisgobbé) avant la Révolution, qu’il a repris : Nicolas Abraham a acquis la vavassorie noble du Boisgobey en 1538, et à l’époque de la Révolution, son grand-père raccourcit son nom en Abraham-Dubois. Tombé malade deux mois avant sa mort il se fait transporter rue Oudinot chez les frères de Saint-Jean de Dieu où il continue son travail avant de s’éteindre le 26 février 1891. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, son acte de décès étant enregistré à la mairie du VIIe arrondissement.

Serge

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