Les quatre cavaliers de l’apocalypse,  Roman, Vicente Blasco-Ibañez, lpllapetitelibrairie.fr

Résumé

« Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse » est un roman écrit par l’écrivain espagnol Vicente Blasco Ibáñez et publié pour la première fois en 1916. Ce roman se déroule pendant la Première Guerre mondiale et raconte l’histoire de la famille Desnoyers, une famille d’origine argentine établie à Paris.

Le patriarche de la famille, Don Marcelo Desnoyers, est un homme d’âge mûr, conservateur et traditionaliste, attaché à ses valeurs et à son mode de vie. Sa vie tranquille est bouleversée par les événements de la guerre qui éclate en Europe. Ses fils, Julio et Chichi, embrassent des chemins différents : Julio s’engage dans l’armée française tandis que Chichi s’implique dans des activités plus frivoles et mondaines.

Le roman explore les conséquences dévastatrices de la guerre sur la famille Desnoyers. Julio est témoin des horreurs du conflit, confronté à la mort, à la violence et à la réalité impitoyable des tranchées. Pendant ce temps, Chichi, insouciant et égoïste, profite des privilèges offerts par la guerre.

Au fil de l’histoire, la famille Desnoyers est confrontée à des dilemmes moraux, des conflits internes et des tragédies personnelles, illustrant les bouleversements causés par la guerre sur les valeurs traditionnelles et sur la société dans son ensemble.

À travers les destins individuels des membres de la famille Desnoyers, Blasco Ibáñez offre une analyse critique de la nature humaine, explorant les thèmes de la loyauté, de la responsabilité, de la cupidité, et de l’impact dévastateur des conflits armés sur la vie des personnes.

Le roman se termine avec des conséquences dramatiques pour la famille Desnoyers, illustrant de manière poignante les conséquences désastreuses de la guerre sur les individus et sur la société dans son ensemble. « Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse » est une œuvre puissante qui peint un tableau saisissant des ravages de la Première Guerre mondiale sur la vie quotidienne et sur l’âme humaine.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie

Vicente Blasco Ibáñez, né le 29 janvier 1867 à Valence et mort le 28 janvier 1928 à Menton, est un écrivain, journaliste et homme politique espagnol. Il est considéré comme l’un des plus grands romanciers de langue espagnole.

Anticlérical et républicain, il mena une vie agitée et fut à l’origine d’un mouvement politique auquel il donna son nom, le blasquisme ; il fonda également le journal El Pueblo en 1894 pour diffuser ses idées. Son style de roman naturaliste l’a fait comparer à Émile Zola.

Biographie

Né le 29 janvier 1867 à Valence, en Espagne, Vicente Blasco Ibáñez est le fils du commerçant Gaspar Blasco et de Ramona Ibáñez, une famille bourgeoise qui lui a inculqué dès son plus jeune âge l’idéal républicain. En 1882, il commence ses études en droit à l’université de Valence. La même année, il publie son premier texte dans une revue locale, mais peu de temps après il doit s’enfuir à Madrid, où il est arrêté en raison de ses activités républicaines et anticléricales.

Cinq ans après, en 1887, il fonde le journal fédéraliste La Revolución, dont il est le directeur et où il publie son premier livre, Fantasías. L’année suivante, à l’âge de 20 ans, il obtient sa licence en droit.

Arènes sanglantes, Boue et Roseaux, Parmi les orangers, Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, et L’Argonaute sont les plus connus de ses romans. Un nombre important de ses écrits ont été traduits en français, tout d’abord par Georges Hérelle, puis par Renée Lafont, ce qui contribue à sa notoriété littéraire en France.

Il est le père du journaliste et homme politique Sigfrido Blasco-Ibáñez.

Il est connu dans le monde entier, notamment en Argentine, où il est invité en 1909 pour effectuer une tournée de conférences. A cette occasion, il décide de fonder, dans cette partie du monde, des colonies de peuplement pour les agriculteurs valenciens. Mais quatre ans plus tard, il se rend compte que c’est un échec, il se retrouve ruiné et endetté. Il revient alors en Europe et se consacre de nouveau à l’écriture.

Puis en octobre 1919, il est invité aux États-Unis pour y animer de multiples conférences. Il est désormais très apprécié et célèbre non seulement en Europe et en Amérique du Sud mais également aux États-Unis. Il sera très courtisé par la presse américaine et par Hollywood, à tel point qu’il sera nommé docteur honoris causa par l’université de Washington.

C’est à partir de 1925 que Vicente Blasco Ibáñez doit s’exiler en France, à Menton, pour des raisons d’adversité face à Primo de Rivera. De plus, la publication de son œuvre, Una nación secuestrada, le mène à avoir des poursuites contre sa famille, menacée par la ville de Valence.

Vicente Blasco Ibáñez meurt à Menton le 28 janvier 1928.

Serge

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