
Résumé
« La Chartreuse de Parme » est un roman écrit par Stendhal (pseudonyme d’Henri Beyle) et publié en 1839. L’histoire se déroule dans l’Italie du début du XIXe siècle, au cours des bouleversements politiques et sociaux de l’après-Napoléon.
Le récit suit la vie de Fabrice del Dongo, un jeune noble de Parme, animé par ses rêves de grandeur, de gloire et d’aventure. Fabrice est le neveu de la duchesse de Sanseverina, une femme intelligente et influente de la cour. L’intrépide Fabrice, plein d’idéaux romantiques et de passion pour l’héroïsme militaire, se trouve souvent en conflit avec les valeurs et les réalités de la société de son époque.
L’histoire commence avec Fabrice qui quitte la demeure de sa tante pour rejoindre l’armée de Napoléon. Ses exploits militaires et ses idéaux romantiques se heurtent bientôt à la dure réalité de la guerre. Il est capturé par les Autrichiens et emprisonné à la citadelle de Parme.
Pendant son emprisonnement, Fabrice entame une relation amoureuse passionnée avec Clélia, la fille du gouverneur de la prison. Leur amour est contrarié par les obstacles sociaux et politiques, mais ils continuent à se voir en secret.
La trame narrative est complexe et riche en intrigues politiques, en rivalités amoureuses, en manipulations et en luttes de pouvoir. La duchesse de Sanseverina joue un rôle central dans les manœuvres politiques, tandis que Fabrice, déterminé à maintenir ses idéaux romantiques dans un monde réaliste, tente de survivre aux enjeux politiques de l’époque.
Au fil de l’histoire, Stendhal explore les thèmes de l’amour passionné, de l’aspiration à l’héroïsme, de la lutte pour le pouvoir et de la quête de liberté individuelle. À travers les tourments et les dilemmes de Fabrice, le roman offre une analyse critique de la société aristocratique et politique de l’époque, tout en dépeignant les émotions humaines complexes.
« La Chartreuse de Parme » est non seulement une saga romantique, mais aussi une réflexion profonde sur la nature humaine, les relations sociales et le désir de liberté individuelle, écrite avec le style incisif, ironique et analytique qui caractérise Stendhal.
Le plaisir de lire avec La Petite Librairie
Marie-Henri Beyle ( français : [bɛl] ; 23 janvier 1783 – 23 mars 1842), mieux connue sous son pseudonyme Stendhal ( UK : / ˈ s t ɒ̃ d ɑː l / , US : / s t ɛ n ˈ d ɑː l , s t æ n ˈ -/ ; Français : [stɛ̃dal, stɑ̃dal] ), était un écrivain français du XIXe siècle. Surtout connu pour les romansLe Rouge et le Noir (Le Rouge et le Noir, 1830) et La Chartreuse de Parme (La Chartreuse de Parme , 1839), il est très apprécié pour l’analyse aiguë de la psychologie de ses personnages et considéré comme l’un des premiers et avant-gardistes praticiens de réalisme . Egoïste autoproclamé, il invente la même caractéristique dans le « beylisme » de ses personnages.
La vie
Marie-Henri Baille est née à Grenoble, Isère, le 23 janvier 1783, dans la famille de l’avocat et propriétaire foncier Chérubin Beyle et de son épouse Henriette Gagnon. C’était un enfant malheureux, n’aimant pas son père « sans imagination » et pleurant sa mère, qu’il aimait avec ferveur, et qui mourut en couches en 1790, alors qu’il avait sept ans. Il a passé « les années les plus heureuses de sa vie » à la maison de campagne Beyle dans Claix près de Grenoble. [la citation nécessaire] Son ami le plus étroit était sa soeur plus jeune, Pauline, avec qui il a maintenu une correspondance régulière tout au long de la première décennie du 19ème siècle. Sa famille faisait partie de la classe bourgeoise et était rattachée à l’Ancien Régime, ce qui explique son attitude ambiguë envers Napoléon, la Restauration des Bourbons, et la monarchie plus tard.
Une plaque sur une maison de Vilnius où Stendhal séjourna en décembre 1812 lors de la retraite de Napoléon de Russie.
L’univers militaire et théâtral du Premier Empire français est une révélation pour Beyle. Il est nommé auditeur au Conseil d’État le 3 août 1810, puis participe à l’administration française et aux guerres napoléoniennes en Italie. Il a beaucoup voyagé en Allemagne et a fait partie de l’armée de Napoléon lors de l’invasion de la Russie en 1812. En arrivant, Stendhal a été témoin de l’incendie de Moscou juste à l’extérieur de la ville ainsi que de la retraite hivernale de l’armée. Il a été nommé commissaire des approvisionnements de guerre et envoyé à Smolensk pour préparer des provisions pour l’armée de retour. [6] Il a traversé la rivière Bérézina en trouvant un gué utilisable plutôt que le pont flottant débordé, ce qui lui a probablement sauvé la vie et celles de ses compagnons. Il arrive à Paris en 1813, ignorant en grande partie le fiasco général qu’est devenue la retraite. Stendhal est devenu connu, pendant la campagne russe, pour garder ses esprits au sujet de lui et maintenir son « sang-froid et lucidité. » Il a également maintenu sa routine quotidienne, se rasant chaque jour pendant la retraite de Moscou.
Après le traité de Fontainebleau de 1814, il part pour l’Italie, où il s’installe à Milan. En 1830, il est nommé consul de France à Trieste et Civitavecchia. Il a formé un attachement particulier à l’Italie, où il a passé une grande partie du reste de sa carrière. Son roman La Chartreuse de Parme, écrit en 52 jours, se déroule en Italie, qu’il considérait comme un pays plus sincère et passionné que la France de la Restauration. Un aparté de ce roman, évoquant un personnage qui envisage de se suicider après avoir été abandonné, parle de son attitude envers son pays d’origine : « Pour que cette ligne de conduite soit claire pour mes lecteurs français, je dois expliquer qu’en Italie, un pays très éloigné loin de nous, les gens sont encore poussés au désespoir par l’amour. »…
Serge

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