Résumé

  »Manon Lescaut » est un célèbre roman de l’Abbé Prévost publié pour la première fois en 1731. L’histoire est une tragédie romantique qui raconte l’amour passionné et tourmenté entre le jeune chevalier des Grieux et Manon Lescaut, une femme séduisante et capricieuse.

Le roman commence lorsque des Grieux, un étudiant studieux et pieux, tombe éperdument amoureux de Manon, une jeune femme séduisante qu’il rencontre lors d’un voyage. Malgré les mises en garde de ses proches, des Grieux est irrésistiblement attiré par la beauté et le charme de Manon.

Les deux amoureux entament une relation passionnée, mais tumultueuse. Manon, attirée par la richesse et les plaisirs de la société, cède souvent à ses désirs matériels et conduit des Grieux à des choix désespérés pour satisfaire ses besoins. Ils vivent une série d’aventures mouvementées, parfois marquées par la pauvreté et la fuite, mais leur amour reste profond.

La narration suit les épreuves que le couple traverse, y compris leurs tentatives pour échapper à leurs problèmes financiers et aux conséquences de leurs actions. Finalement, leur histoire d’amour tragique se termine de manière poignante et dramatique.

Le roman est considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature française du XVIIIe siècle. Il explore les thèmes de l’amour passionné, de la luxure, de la trahison, de la moralité et des conflits sociaux. L’histoire captivante de Manon Lescaut et des Grieux continue de fasciner les lecteurs par sa profondeur émotionnelle et sa représentation de l’amour passionné malgré les obstacles.

Le plaisir de lire avec La Petite Librairie

L’abbé Antoine François Prévost [pʁevo]1, dit l’abbé Prévost, né le 1er avril 1697 à Hesdin (France) et décédé le 25 novembre 1763 à Courteuil (France), est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d’Église français.

Biographie

Jeunesse et années de formation

Fils de Liévin Prevost (1666-1739), avocat au parlement, conseiller et procureur du roi au bailliage d’Hesdin, lui-même fils d’un maître brasseur, Prévost fait des études au collège d’Hesdin où il est remarqué par les jésuites qui l’envoient, avec son frère Liévin-Norbert, au noviciat du collège d’Harcourt à Paris, peut-être dès 1712 ou 1713. Cependant les Pères, l’ayant surpris à travailler à un ouvrage profane, l’auraient congédié4 en 1714. Sur le chemin de Rome pour demander au pape de le réintégrer dans l’Ordre, il aurait rencontré un officier qui l’aurait persuadé de s’engager. Bientôt déserteur, il s’enfuit en Hollande où il tient un café. Il aurait profité de l’amnistie générale proclamée par le duc d’Orléans en 1716 pour entrer en France et entamer, le 11 mars 1717, un second noviciat chez les jésuites à Paris, avant d’être envoyé terminer sa philosophie au collège de La Flèche avant de s’enfuir de nouveau, après avoir été surpris à composer les Mémoires d’un homme de qualité, avant la fin de son noviciat, à la fin de 1718 ou au début de 1719, pour s’engager à nouveau dans l’armée, cette fois comme officier dans la campagne de Catalogne. En juin 1719, la guerre finie, il disparaît de nouveau, peut-être en Hollande…

Serge